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Un siècle de capitaines
MONTRÉAL | 16 juillet 2009
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De Jack Laviolette à Saku Koivu, ils ont été 27. Les capitaines des Canadiens ont toujours été des joueurs au-dessus de la mêlée, prêts à tout pour motiver les troupes.
La lettre apposée sur le chandail est empreinte d’une importance symbolique. Elle est beaucoup plus qu’un paragraphe dans le livre des règlements de la LNH. Il suffit de mentionner les noms de certains capitaines des Canadiens pour réaliser toute cette importance. Jean Béliveau, Maurice Richard, Henri Richard, Yvan Cournoyer, Bob Gainey, Toe Blake. Autant de grands joueurs des Canadiens qui ont fièrement porté le symbole du respect de leurs pairs.
Dans les balbutiements de l’équipe, de 1909 à 1913, le poste de capitaine a été occupé par deux joueurs. Jack Laviolette a d’abord porté le « C », en plus de remplir les rôles d’entraîneur et de directeur-gérant. Un de ses joueurs, Newsy Lalonde, l’a libéré de sa tâche de capitaine à deux reprises pour la saison 1910-1911 et 1912-1913. Après avoir quitté l’équipe pendant quelques années, c’est Lalonde qui sera le capitaine du Tricolore lorsque l’équipe fera son entrée dans la LNH, en 1917. Il restera aux commandes jusqu’en 1922.
L’aiguille et le fil ont dû être ressortis durant la saison 1947-1948, alors que deux joueurs ont successivement été nommés capitaines. Suite à la blessure subie par Toe Blake, qui mettra fin à sa carrière, le cerbère du Tricolore, Bill Durnan, devient le dernier gardien de but à porter le « C » sur son chandail, imitant un autre gardien, George Hainsworth. Les règlements de la LNH sont modifiés l’été suivant, empêchant à un gardien de but de porter la troisième lettre de l’alphabet sur sa poitrine.
Plus récemment, l’année 1995 a été très mouvementée à la fonction de capitaine. Après le départ de Guy Carbonneau en août, c’est Kirk Muller qui hérite du titre. Comme l’adage le dit si bien, jamais deux sans trois. Muller est échangé par Serge Savard à la mi-saison, qui a été lui aussi capitaine de 1979 à 1981, et c’est Mike Keane qui prend la relève.
Côté longévité, deux joueurs se partagent le record. Jean Béliveau a été de ceux qui ont eu le «C » accroché sur la poitrine pour une longue période. En 1961, il est élu capitaine par ses coéquipiers, ce qui représente de son propre aveu le plus grand honneur de sa carrière de hockeyeur. Durant les dix années suivantes, il a été le meneur d’équipe, poussant ses coéquipiers à cinq conquêtes de la coupe Stanley, s’ajoutant aux cinq précédentes, qu’il a gagnées sous le règne de ses prédécesseurs, Doug Harvey, Maurice Richard et Émile Bouchard.
Le seul autre capitaine à avoir eu une aussi longue longévité est Saku Koivu, qui a porté le « C » pendant 10 ans, de 1999 à 2009.
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Tous les capitaines
Une histoire de chiffres et de fierté
Que sont-ils devenus?
La lettre apposée sur le chandail est empreinte d’une importance symbolique. Elle est beaucoup plus qu’un paragraphe dans le livre des règlements de la LNH. Il suffit de mentionner les noms de certains capitaines des Canadiens pour réaliser toute cette importance. Jean Béliveau, Maurice Richard, Henri Richard, Yvan Cournoyer, Bob Gainey, Toe Blake. Autant de grands joueurs des Canadiens qui ont fièrement porté le symbole du respect de leurs pairs.
Dans les balbutiements de l’équipe, de 1909 à 1913, le poste de capitaine a été occupé par deux joueurs. Jack Laviolette a d’abord porté le « C », en plus de remplir les rôles d’entraîneur et de directeur-gérant. Un de ses joueurs, Newsy Lalonde, l’a libéré de sa tâche de capitaine à deux reprises pour la saison 1910-1911 et 1912-1913. Après avoir quitté l’équipe pendant quelques années, c’est Lalonde qui sera le capitaine du Tricolore lorsque l’équipe fera son entrée dans la LNH, en 1917. Il restera aux commandes jusqu’en 1922.
L’aiguille et le fil ont dû être ressortis durant la saison 1947-1948, alors que deux joueurs ont successivement été nommés capitaines. Suite à la blessure subie par Toe Blake, qui mettra fin à sa carrière, le cerbère du Tricolore, Bill Durnan, devient le dernier gardien de but à porter le « C » sur son chandail, imitant un autre gardien, George Hainsworth. Les règlements de la LNH sont modifiés l’été suivant, empêchant à un gardien de but de porter la troisième lettre de l’alphabet sur sa poitrine.
Plus récemment, l’année 1995 a été très mouvementée à la fonction de capitaine. Après le départ de Guy Carbonneau en août, c’est Kirk Muller qui hérite du titre. Comme l’adage le dit si bien, jamais deux sans trois. Muller est échangé par Serge Savard à la mi-saison, qui a été lui aussi capitaine de 1979 à 1981, et c’est Mike Keane qui prend la relève.
Côté longévité, deux joueurs se partagent le record. Jean Béliveau a été de ceux qui ont eu le «C » accroché sur la poitrine pour une longue période. En 1961, il est élu capitaine par ses coéquipiers, ce qui représente de son propre aveu le plus grand honneur de sa carrière de hockeyeur. Durant les dix années suivantes, il a été le meneur d’équipe, poussant ses coéquipiers à cinq conquêtes de la coupe Stanley, s’ajoutant aux cinq précédentes, qu’il a gagnées sous le règne de ses prédécesseurs, Doug Harvey, Maurice Richard et Émile Bouchard.
Le seul autre capitaine à avoir eu une aussi longue longévité est Saku Koivu, qui a porté le « C » pendant 10 ans, de 1999 à 2009.
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