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L’affaire est Ketchup
MONTRÉAL | 27 décembre 2009

Joueurs de hockey et buffets à volonté devraient former un mariage parfait. Par contre pour l’ancien défenseur devenu entraîneur adjoint du Tricolore Jacques Laperrière, l’heure du repas avec les Canadiens au milieu des années 1980 était un moment de la journée qu’il avait appris à craindre.
À l’époque, les repas sur la route étaient souvent servis sur des tables à buffet montées dans une salle d’hôtel réservée pour l’équipe. À entendre l’ancien ailier du Tricolore Mike McPhee en parler, ces soupers étaient une occasion en or de faire un coup fumant.
« Puisque les nappes descendaient jusqu’au sol, un gars comme Russ Courtnall, Mario Tremblay ou Chris Nilan rampaient sous la table et attendaient leur victime, qui semblait toujours être notre entraîneur adjoint favori », se souvient McPhee. « Une fois, Lappy s’est levé pour aller chercher sa nourriture et ils écrasaient du ketchup sur ses souliers. Si nous ne l’attrapions pas à cette occasion, quelqu’un venait ramper sous notre table pour y arriver de cette façon. »
« Quand nous étions tous assis à la table pour manger, un de nous frappait sur son verre avec une fourchette et criait ‘Attention à vos pieds!’ », poursuit McPhee. « Tout le monde regardait ses souliers pour s’assurer qu’ils étaient propres et Lappy voyait ses souliers pleins de ketchup et il se mettait à jurer. »
De plus en plus paranoïaque sur l’état de ses beaux souliers brillants, Laperrière s’est mis à manger seul à sa table, loin du groupe avec les souliers bien en vue. Tout pour ne pas les laisser sous la table.
« Peu importe ce qu’il faisait, nous trouvions toujours le moyen de le prendre au piège », admet McPhee, gagnant de la coupe Stanley avec les Canadiens en 1986. « Il avait une bonne attitude malgré tout, mais nous savions que ça commençait à lui taper sur les nerfs. »
Lors d’un de ces voyages à l’étranger, Laperrière, exaspéré, s’est finalement vengé.
« On préparait un autre coup fumant, attendant qu’il se présente au repas », raconte McPhee. « Lappy entre dans la salle avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles en regardant au sol. Il avait roulé des gros bas blancs par-dessus ses souliers, au cas où. Puis il nous a lancé ‘Vous ne m’aurez pas cette fois!’ Que pouvait-on dire de plus? Il avait bien raison! »
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« Quand nous étions tous assis à la table pour manger, un de nous frappait sur son verre avec une fourchette et criait ‘Attention à vos pieds!’ », poursuit McPhee. « Tout le monde regardait ses souliers pour s’assurer qu’ils étaient propres et Lappy voyait ses souliers pleins de ketchup et il se mettait à jurer. »
De plus en plus paranoïaque sur l’état de ses beaux souliers brillants, Laperrière s’est mis à manger seul à sa table, loin du groupe avec les souliers bien en vue. Tout pour ne pas les laisser sous la table.
« Peu importe ce qu’il faisait, nous trouvions toujours le moyen de le prendre au piège », admet McPhee, gagnant de la coupe Stanley avec les Canadiens en 1986. « Il avait une bonne attitude malgré tout, mais nous savions que ça commençait à lui taper sur les nerfs. »
Lors d’un de ces voyages à l’étranger, Laperrière, exaspéré, s’est finalement vengé.
« On préparait un autre coup fumant, attendant qu’il se présente au repas », raconte McPhee. « Lappy entre dans la salle avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles en regardant au sol. Il avait roulé des gros bas blancs par-dessus ses souliers, au cas où. Puis il nous a lancé ‘Vous ne m’aurez pas cette fois!’ Que pouvait-on dire de plus? Il avait bien raison! »
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