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Bienvenue à Alcatraz
MONTRÉAL | 25 janvier 2010

Personne n’était mieux placé que la direction des Canadiens au printemps de 1986 pour savoir qu’il faut parfois que jeunesse se passe.
Déterminé à faire tout ce qu’il fallait pour remporter la coupe Stanley, le directeur général Serge Savard et ses acolytes ont adopté certaines mesures pour se donner toutes les chances de succès en séries éliminatoires.
Question d’éliminer les distractions qui auraient pu ralentir le progrès de la jeune formation du Tricolore en 1985-1986, les dirigeants du club ont pris une décision peu populaire en écartant les joueurs de la présence de parents et amis.
« Nous passons la saison entière entourés de nos proches et comme recrues nous avons découvert cette année-là que les séries éliminatoires étaient en quelque sorte une saison de quarantaine », rappelle Brian Skrudland, un des nombreux jeunes joueurs de l’organisation à l’époque. « Je n’arrive même pas à me souvenir du nom de l’endroit, mais on nous a logé dans un hôtel au milieu de nulle part sur la Rive-Sud de Montréal. C’est là que nous nous sommes enfermés du premier au dernier jour des séries éliminatoires. »
Avec nulle part où aller, tous les porte-couleurs des Canadiens, des vétérans comme le capitaine Bob Gainey et Larry Robinson jusqu’aux recrues comme Skrudland, Patrick Roy, Stéphane Richer et Claude Lemieux étaient pris au piège.
« C’était comme se retrouver sur la route, mais à la maison. Les gars en ont profité pour surnommer l’endroit Alcatraz », raconte Skrudland, faisant référence à la réputée prison construite sur une île au large des côtes de San Francisco. « C’était comme si l’hôtel avait été bâti pour les Canadiens de Montréal. Nous étions les seuls sur place.
C’était plutôt surréaliste. Nous étions à Montréal, mais on se sentait
à des milliers de kilomètres de la ville.
« C’était au point où les gars ont décidé de porter des t-shirts avec un imprimé d’Alcatraz et ça faisait partie de l’identité de notre équipe ce printemps-là », ajoute Skrudland. « Je dois avouer que nos patrons étaient très créatifs dans leurs façons de faire de nous un groupe encore plus uni et plus fort. Alcatraz n’était qu’un exemple de la contribution de la direction. »
Sans aucune autre source de divertissement s’offrant à eux, les Canadiens ont profité à plein de leur longue sentence printanière à Alcatraz.
« Nous n’avions aucun autre choix que de nous concentrer sur le hockey et de bénéficier au maximum de notre situation », se rappelle Chris Nilan, qui s’y connaît en matière de cachot avec plus de 3000 minutes de punition en carrière. « Nous jouions au football, nous faisions des randonnées et certains gars ont perdu pas mal d’argent à jouer aux cartes au fil des semaines. Plus important encore, nous avons fait tout cela ensemble et je crois que ç’a fonctionné. »
C’est peu dire en effet. Un par un, les adversaires des Canadiens ont été éliminés, permettant à ce club, pourtant négligé, de quitter Alcatraz avec une 23e coupe Stanley entre les mains.
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Avec nulle part où aller, tous les porte-couleurs des Canadiens, des vétérans comme le capitaine Bob Gainey et Larry Robinson jusqu’aux recrues comme Skrudland, Patrick Roy, Stéphane Richer et Claude Lemieux étaient pris au piège.
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