Né à Toronto, Calum MacKay est un vaillant joueur de soutien avec les Canadiens. Dans la formation pour cinq des six premières années de la décennie 1950, l’attaquant atteindra le but ultime du hockey après la seule année où il n’a pas porté l’uniforme tricolore en saison régulière.

L’ailier gauche de 5 pieds 10 pouces, oscillant la balance à 180 livres, a amorcé sa carrière dans le hockey junior à Thunder Bay, en Ontario. Il joint ensuite les rangs des Generals d’Oshawa, avant de devenir professionnel, au sein de l’organisation des Red Wings. En trois saisons avec Détroit, MacKay porte l’uniforme à seulement six reprises, jouant principalement dans les ligues mineures.

Échangé aux Canadiens en retour de Joe Carveth, en novembre 1949, MacKay passe le reste de la saison avec ceux-ci. En 1950-1951, il est un membre à part entière de l’équipe, évoluant à l’aile gauche, au sein de la seconde ligne d’attaque. Efficace en zone défensive, mais également capable de franchir les lignes ennemies, il réussit à tromper la vigilance des gardiens adverses à 18 reprises.

En 1951-1952, MacKay se retrouve à Montréal pour seulement 12 parties. Durant le reste de sa saison, il évolue avec le club-école des Canadiens dans la Ligue américaine de hockey, à Buffalo. L’hiver suivant, il ne joue pas un seul match dans la LNH durant la saison régulière. Quand la neige commence à fondre et que les séries éliminatoires approchent à grands pas, l’entraîneur du Tricolore, Dick Irvin, trouve que son équipe manque de profondeur. Fort d’une saison de 28 buts et de 70 points, avec les Bisons de Buffalo, «Baldy» MacKay est rappelé en renfort.

Répondant à l’appel, l’attaquant porte l’uniforme pour sept matchs, récoltant un but et trois passes, incluant le dernier but de la série. Malgré qu’il n’ait été le porte-couleur du Tricolore que sept fois durant cette conquête, son nom est gravé à jamais sur la coupe Stanley.

Il demeure dans l’alignement pour les deux saisons suivantes, battant son record personnel en 1954-1955, avec 35 points. Cette année est sa dernière dans la LNH. Une blessure à un genou lors d’un camp d’entraînement lui coûte son poste avec les Canadiens et il passe la saison 1955-1956 avec les Royaux de Montréal dans la Ligue de hockey sénior du Québec.

MacKay accroche ses patins au printemps 1956, mais demeure près de l’organisation des Canadiens, assurant le poste d’entraîneur avec les Petes de Peterborough, dans l’Association de hockey de l’Ontario (aujourd’hui l’OHL), lors de leur saison inaugurale.