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Joueurs

DICKIE MOORE (1951-1963)

Dickie
Moore

1952-1963
Position AG
Lance G
Poids 168lbs
Taille 5'10"
Date de naissance 6 janvier 1931
Lieu de naissance Montreal, QC, CAN
Décédé le 19 décembre 2015
Saisons - MTL 12
Statistiques
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 654 254 340 594 0 575
1951-1952 33 18 15 33 0 44
1952-1953 18 2 6 8 0 19
1953-1954 13 1 4 5 0 12
1954-1955 67 16 20 36 0 32
1955-1956 70 11 39 50 0 55
1956-1957 70 29 29 58 0 56
1957-1958 70 36 48 84 0 65
1958-1959 70 41 55 96 0 61
1959-1960 62 22 42 64 0 54
1960-1961 57 35 34 69 0 62
1961-1962 57 19 22 41 0 54
1962-1963 67 24 26 50 0 61
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 112 38 56 94 0 101
1951-1952 11 1 1 2 0 12
1952-1953 12 3 2 5 0 13
1953-1954 11 5 8 13 0 8
1954-1955 12 1 5 6 0 22
1955-1956 10 3 6 9 0 12
1956-1957 10 3 7 10 0 4
1957-1958 10 4 7 11 0 4
1958-1959 11 5 12 17 0 8
1959-1960 8 6 4 10 0 4
1960-1961 6 3 1 4 0 4
1961-1962 6 4 2 6 0 8
1962-1963 5 0 1 1 0 2

AILIER GAUCHE ÉNERGIQUE ET INFATIGABLE, DICKIE MOORE A DÉTENU PENDANT SEPT ANS LE RECORD DE POINTS EN UNE SAISON, REMPORTANT DEUX ART-ROSS AU PASSAGE.

Exemple de dévouement et de détermination, Dickie Moore savait qu’il voulait évoluer dans la LNH dès ses premiers jours passés sur les bancs d’école. Mais, à l’opposé de la plupart des jeunes garçons élevés dans le rude quartier montréalais de Parc Extension, le jeune Richard Winston Moore ne rêvait pas de porter le chandail des Canadiens – son club était Toronto.

Les amateurs de Montréal sont bien heureux que le rêve du jeune Dickie ne se soit pas concrétisé et qu’il ait plutôt disputé 12 saisons mémorables sous les couleurs de la Sainte-Flanelle. « Digging Dickie », tel qu’il fut plus tard surnommé, jouait de façon intense et fougueuse, comme si chaque présence sur la glace pouvait s’avérer la dernière.

Il brilla au sein des ligues junior de Montréal dans lesquelles ses adversaires, dont quelques-uns allaient devenir des coéquipiers, étaient dépassés par son approche si intense. Moore entama la saison 1951-52 avec les Royaux de Montréal. Après avoir dominé la LHSQ, il fut rappelé au sein de la grande équipe pour laquelle il récolta 33 points en autant de rencontres en évoluant avec des joueurs du nom de Richard et Lach.

Moore fut employé de façon plus sporadique lors des trois années suivantes et, en 1953, remporta une première coupe Stanley. L’épanouissement de Moore en tant que joueur coïncida avec l’arrivée de Toe Blake derrière le banc à l’aube du calendrier 1955-1956. Il atteignit son apogée au meilleur moment possible et s’avéra un élément important lors de cinq conquêtes consécutives de la coupe Stanley de 1956 à 1960.

Marqueur doué tout au long de sa carrière, Moore était également celui sur qui on comptait pour les tâches plus ingrates – récupérer la rondelle dans les coins, contrer l’adversaire, puis remettre le disque à ses compagnons de trio qui s’occuperaient de la rediriger dans le filet. Un travail qu’il a toujours accompli avec fierté et en ne reculant devant personne.

Moore a payé le prix pour son style de jeu sans retenue, mais il était de l’alignement match après match, se maintenant parmi les meilleurs joueurs sur la glace malgré des douleurs aux jambes et des blessures aux genoux qui en auraient gardé plus d’un hors de la formation. Il a remporté le trophée Art-Ross en 1958 après avoir disputé le dernier mois de la saison avec un plâtre au poignet. Moore devait décrocher un deuxième championnat des marqueurs consécutif l’année suivante, établissant au passage un nouveau record de la ligue avec 96 points.

À la fin de la campagne 1962-1963, les genoux de Moore, même enveloppés dans des mètres de bandage, ne lui permettaient plus d’évoluer selon les standards d’excellence qu’il s’était fixés. Il se retira pour se concentrer sur une carrière d’entrepreneur déjà florissante.

Toujours parmi les meneurs de tous les temps des Canadiens au chapitre des buts, assistances et points récoltés en séries, Dickie Moore fut intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1974 et est l’un des doyens les plus respectés dans le monde du hockey.

Le 12 novembre 2005, le numéro 12 qu’il porta avec tant de fierté pendant une douzaine d’années a rejoint celui des autres immortels des Canadiens au plafond du Centre Bell.