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Joueurs

HOWIE MORENZ (1923-1937)

Howie
Morenz

1952-1963
Position C
Lance G
Poids 165lbs
Taille 5'9"
Date de naissance 21 juin 1902
Lieu de naissance Mitchell, ON, CAN
Décédé le 8 mars 1937
Saisons - MTL 12
Autres numéros 6
Statistiques
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 460 257 160 417 0 499
1923-1924 24 13 3 16 0 20
1924-1925 30 28 11 39 0 46
1925-1926 31 23 3 26 0 39
1926-1927 44 25 7 32 0 49
1927-1928 43 33 18 51 0 66
1928-1929 42 17 10 27 0 47
1929-1930 44 40 10 50 0 72
1930-1931 39 28 23 51 0 49
1931-1932 48 24 25 49 0 46
1932-1933 46 14 21 35 0 32
1933-1934 39 8 13 21 0 21
1936-1937 30 4 16 20 0 12
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 37 13 9 22 0 58
1923-1924 2 3 1 4 0 6
1924-1925 2 3 0 3 0 4
1926-1927 4 1 0 1 0 4
1927-1928 2 0 0 0 0 12
1928-1929 3 0 0 0 0 6
1929-1930 6 3 0 3 0 10
1930-1931 10 1 4 5 0 10
1931-1932 4 1 0 1 0 4
1932-1933 2 0 3 3 0 2
1933-1934 2 1 1 2 0 0

FAISANT COURIR LES FOULES AUX QUATRE COINS DE LA LNH, HOWIE MORENZ A ÉTÉ LE PREMIER JOUEUR À VOIR SON NUMÉRO RETIRÉ PAR LES CANADIENS.

Jamais l’étoile d’un joueur de hockey n’a brillé davantage que celle de Howie Morenz. Surnommé le « Stratford Streak » et le « Mitchell Meteor », le diminutif attaquant de 5’9’’ et 165 livres fut la première véritable vedette de la LNH, se bâtissant une réputation de gentilhomme sur patins au cours d’une carrière de 14 ans qui débuta de façon presque réfractaire et qui prit fin de façon soudaine, triste et prématurée.

Heureux dans son coin paisible de l’Ontario et peu entiché à l’idée de s’établir dans la grande ville, Morenz était courtisé tant par Montréal que Toronto, avant de finalement s’entendre avec le Tricolore.

Dès ses débuts en 1923-1924, il s’établit comme l’un des meilleurs marqueurs de la jeune LNH. Sa vitesse, son talent et son style spectaculaire soulevaient les amateurs qui bondissaient de leur siège afin d’applaudir les montées de leur nouveau héros, poussées qui se terminaient presque inmanquablement par un but de leurs favoris. Bien que sa récolte de 13 filets à sa saison recrue puisse sembler modeste à première vue, elle fut réussie à l’intérieur d’un calendrier de 24 parties et valut à Morenz le septième rang des marqueurs de la ligue.

Ses efforts, combinés à ceux de ses compagnons de trio Aurèle Joliat et Bill Boucher, permirent aux Canadiens de décrocher les quatre victoires nécessaires à la conquête de leur deuxième coupe Stanley, Morenz ayant l’honneur d’inscrire le but qui concrétisait la victoire finale.

Récoltant les buts à un rythme jamais vu auparavant dans le monde du hockey, Morenz devint l’attraction numéro un de son sport, les arénas se remplissant de spectateurs curieux qui se transformèrent rapidement en inconditionnels. Attirés par le petit joueur à la réputation énorme, ils s’aperçurent immédiatement que cette réputation n’était pas surfaite, Morenz terminant parmi les meilleurs pointeurs saison après saison et accumulant au total sept campagnes de 20 buts ou plus.

Lui-même loin d’être un géant, Morenz évoluait aux côtés d’Aurèle Joliat, qui était encore plus petit que lui. Les deux coéquipiers se poussèrent l’un et l’autre à exceller avec comme résultat qu’ils terrorisèrent les gardiens adverses pendant une douzaine d’années.

Morenz remporta le trophée Hart remis au joueur le plus utile de la LNH à trois reprises, en 1928, 1930 et 1931, un exploit encore inégalé dans l’histoire des Canadiens, et remporta deux championnats des marqueurs, lui qui connut sa meilleure saison en 1929-1930 avec une incroyable récolte de 40 buts en 44 matchs. Le Tricolore ne subit aucune défaite cette année-là en route vers la conquête de la coupe Stanley.

Le nom de Morenz fut inscrit sur la coupe Stanley pour la troisième et dernière fois au printemps 1931 suite à un triomphe des Canadiens face aux Blackhawks de Chicago.

Suite à des campagnes décevantes en 1933-1934 et 1934-1935, Morenz fut échangé à Chicago dans une transaction impliquant six joueurs. Deux ans plus tard, après un séjour avec les Rangers, Morenz effectua un retour au Forum, déterminé à prouver qu’il pouvait toujours exceller malgré ses 34 ans.

Réuni à Aurel Joliat et Johnny Gagnon, ses compagnons de trio plus tôt dans sa carrière, Morenz fut accueilli avec enthousiasme par ses fidèles partisans, qui l’encourageaient à chaque coup de patin tellement ils étaient heureux de le retrouver.

À ce moment l’un des joueurs les plus âgés de la LNH, Morenz se débrouilla fort bien et semblait par moments avoir retrouvé la touche de ses plus belles années. À la fin de janvier, il avait récolté quatre buts et 16 passes pour un total de 20 points. Malheureusement, Morenz se fractura une jambe à quatre endroits après 30 rencontres. Les amateurs du Forum comprirent immédiatement qu’il avait foulé la glace pour la dernière fois.

Ils suivirent sa convalescence de façon quotidienne et furent atterrés par la nouvelle de son décès un mois plus tard, son cœur ayant cessé de battre en raison de la présence d’un caillot de sang. Morenz fut exposé au Forum et des milliers d’amateurs y défilèrent afin de rendre un dernier hommage au joueur le plus électrisant de la LNH. Une rencontre bénéfice mettant aux prises des vedettes de la ligue face à une équipe formée de représentants des Canadiens et de l’autre formation montréalaise de la LNH, les Maroons, permit d’amasser 20 000 $ afin de venir en aide à la famille Morenz.

Lorsque le Temple de la renommée du hockey ouvrit ses portes en 1945, 12 joueurs furent intronisés à titre de groupe initial. Morenz était l’un deux. En 1950, on le nomma joueur par excellence de la première moitié du siècle.

Le numéro 7 qu’il porta alors qu’il traçait la ligne à suivre pour les légendes qui allaient lui succéder fut le premier à être retiré par les Canadiens de Montréal et fut élevé au plafond du Forum en 1937.