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Joueurs

JEAN-CLAUDE TREMBLAY (1959-1972)

Jean-Claude
Tremblay

1952-1963
Position D
Lance G
Date de naissance 22 janvier 1939
Lieu de naissance Port Alfred, QC, CAN
Décédé le 7 décembre 1994
Saisons - MTL 13
Autres numéros 21
Statistiques
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 794 57 306 363 130 204
1959-1960 11 0 1 1 0 0
1960-1961 29 1 3 4 0 18
1961-1962 70 3 17 20 0 18
1962-1963 69 1 17 18 0 10
1963-1964 70 5 16 21 0 24
1964-1965 68 3 17 20 0 22
1965-1966 59 6 29 35 0 8
1966-1967 60 8 26 34 0 14
1967-1968 73 4 26 30 28 18
1968-1969 75 7 32 39 29 18
1969-1970 58 2 19 21 5 7
1970-1971 76 11 52 63 16 23
1971-1972 76 6 51 57 52 24
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 108 14 51 65 0 58
1960-1961 5 0 0 0 0 2
1961-1962 6 0 2 2 0 2
1962-1963 5 0 0 0 0 0
1963-1964 7 2 1 3 0 9
1964-1965 13 1 9 10 0 18
1965-1966 10 2 9 11 0 2
1966-1967 10 2 4 6 0 2
1967-1968 13 3 6 9 0 2
1968-1969 13 1 4 5 0 6
1970-1971 20 3 14 17 0 15
1971-1972 6 0 2 2 0 0

DÉFENSEUR MOBILE AU COUP DE PATIN FLUIDE, JEAN-CLAUDE TREMBLAY A AGI À TITRE DE QUART-ARRIÈRE DU JEU DE PUISSANCE PENDANT ONZE SAISONS À MONTRÉAL.

Pendant plus d’une décennie, Jean-Claude Tremblay a prêté main-forte à la ligne bleue des Canadiens, remportant à cinq reprises la coupe Stanley. Originaire de Bagotville au Québec, Tremblay a attiré l’attention des recruteurs pour la première fois à l’âge de 17 ans en enfilant 71 buts pendant la saison 1956-1957.

Il a terminé son séjour dans les rangs juniors avec les Canadiens d’Hull-Ottawa, sous la supervision d’un jeune entraîneur du nom de Scotty Bowman, au sein de la formation gérée par Sam Pollock. Affichant un alignement bourré de futurs espoirs du Canadien de Montréal, la formation junior d’Hull-Ottawa a remporté, en 1958, la Coupe Memorial. À ce moment, Tremblay avait été muté à la défense après une grave blessure à l’œil qui avait mis fin à la carrière de son coéquipier Claude Ruel.

Après avoir disputé quelques matchs avec le grand club les deux saisons précédentes, Tremblay était de l’alignement partant lors du match d’ouverture de la saison 1961-1962. Lors de son départ, onze ans plus tard, Tremblay était devenu un joueur de premier plan dans la LNH.

Patineur hors pair, rapide, mobile et doté d’un sens du hockey inné, Tremblay était une menace offensive capable d’effectuer des passes précises à ses coéquipiers en plein élan. Le 29 décembre 1962, il a amassé quatre aides en une seule période de jeu.

N’appliquant pas le style de jeu plus robuste préconisé par la plupart des défenseurs du circuit, Tremblay se servait rarement de son physique pour s’imposer, préférant aborder le jeu avec davantage de finesse que ses pairs. Véritable magicien avec son bâton, Tremblay soutirait sans effort le disque à un attaquant adverse avant de filer vers la zone ennemie.

Agile et difficile à attraper, une fois que Tremblay prenait possession de la rondelle, il la rendait rarement à l’adversaire. Il a agi à titre de quart-arrière du jeu de puissance le plus prolifique de la ligue en plus d’offrir tout un spectacle à court d’un homme, donnant l’impression d’écouler les pénalités à lui seul en se faufilant à travers les joueurs de l’équipe adverse.

Passionné de son art, Tremblay a passé d’innombrables heures a peaufiner ses habiletés et à ajouter de nouveaux trucs à son arsenal. Il a notamment développé un long lobe qu’il propulsait occasionnellement du centre de la patinoire et qui réussissait parfois à embarrasser les gardiens qui ne s’y en attendaient pas.

Brave compétiteur en saison régulière, Tremblay montait son niveau d’intensité d’un cran en séries éliminatoires. En 1965, il a amassé dix points pendant le tournoi printanier, en route vers sa première conquête de la coupe Stanley. L’année suivante, il en a cumulé un de plus et les Canadiens ont répété l’exploit.

Tremblay a marqué à trois reprises dans le cadre des séries éliminatoires de 1967-1968. Son dernier filet des séries a été celui qui a permis aux Canadiens de remporter les grands honneurs en balayant les Blues. Montréal a par ailleurs croisé le fer avec ces mêmes Blues le printemps suivant, avec le même résultat.

Après une campagne décevante en 1969-1970, où les Canadiens ont raté les séries et où Tremblay a connu sa pire campagne offensive depuis son arrivée en tant que régulier avec l’équipe, le vent a tourné l’année suivante.

Tremblay a atteint des sommets offensifs qui n’avaient pas été vus depuis le passage de Doug Harvey. Ses 63 points en saison régulière et ses 17 autres lors de la «vraie» saison lui ont valu le surnom de «J-C Superstar» et une cinquième mention gravée sur la coupe Stanley.

La saison 1971-1972, la dernière de Tremblay avec les Canadiens, a suivi le même scénario écrit l’année précédente, avec une récolte cumulative de 57 points.

Se retirant après sept campagnes passées avec les Nordiques de Québec de l’AMH, Tremblay s’est installé en Suisse. Se joignant à nouveau aux Canadiens de Montréal en 1985, il a agi pendant dix ans à titre de recruteur européen pour l’organisation.

Jean-Claude Tremblay est décédé en 1994, victime d’un cancer du rein, à l’âge de 55 ans.