Une figure de proue des Smoke Eaters de Trail qui ont remporté les championnats du monde sous la bannière canadienne, Joe Benoît prend le train vers l’Est, pour assister au camp d’entraînement des Canadiens au printemps 1940. Il devient l’un des nombreux jeunes joueurs que le nouvel entraîneur, Dick Irvin, a ajoutés à une équipe qu’il rebâtissait à partir de presque rien.

L’ailier droit de 24 ans se sent à l’aise immédiatement et devient un favori des partisans au Forum, grâce à ses talents de buteur exceptionnels. Après une première saison de 16 buts en saison régulière, Benoit trouve le fond du filet quatre autres fois durant les séries de 1941, marquant plus de buts que ses coéquipiers réunis.

Sa deuxième saison de 20 buts est suivie d’une autre de 30 buts en 1942-1943, alors qu’il se trouve aux côtés de Toe Blake et d’Elmer Lach dans un embryon de «Punch Line ». En tant que tireur d’élite de cette ligne, Benoit termine au second rang des buteurs de la LNH cet hiver-là, devancé seulement par Doug Bentley de Chicago.

Avec trois saisons complètes derrière la cravate, Benoit cumule 66 buts et 125 points avant que son devoir à la nation ne l’oblige à potentiellement sacrifier les meilleures années de sa carrière, ainsi qu’une inscription sur la coupe Stanley gagnée par les Canadiens au printemps 1944.

Après avoir servi deux ans dans les Forces canadiennes durant la Seconde Guerre mondiale, Benoit revient au pays et répond à l’appel des Canadiens et dispute 39 matchs durant la campagne 1945-1946, qui s’est terminée par la conquête de la coupe Stanley pour la deuxième fois en trois ans.

À la campagne suivante, Benoit porte l’uniforme tricolore six matchs, ses derniers dans la LNH et passe la plupart du temps avec les Indians de Springfields dans l’AHL.

Son dernier match en tant que joueur, il le joue dans l’uniforme des Royaux de Montréal tôt dans la saison 1948-1949. Benoit saute finalement la clôture et va derrière le banc des Flyers de Spokane dans la WHL.