NHL Network
Ce contenu requiert l'installation d' Adobe Flash Player 10

Joueurs

JOHN FERGUSON (1963-1971)

John
Ferguson

1952-1963
Position AG
Lance G
Poids 190lbs
Taille 5'11"
Date de naissance 5 septembre 1938
Lieu de naissance Vancouver, BC, CAN
Décédé le 14 juillet 2007
Saisons - MTL 8
Statistiques
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 500 145 158 303 61 1214
1963-1964 59 18 27 45 0 125
1964-1965 69 17 27 44 0 156
1965-1966 65 11 14 25 0 153
1966-1967 67 20 22 42 0 177
1967-1968 61 15 18 33 18 117
1968-1969 71 29 23 52 30 185
1969-1970 48 19 13 32 11 139
1970-1971 60 16 14 30 2 162
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 85 20 18 38 0 260
1963-1964 7 0 1 1 0 25
1964-1965 13 3 1 4 0 28
1965-1966 10 2 0 2 0 44
1966-1967 10 4 2 6 0 22
1967-1968 13 3 5 8 0 25
1968-1969 14 4 3 7 0 80
1970-1971 18 4 6 10 0 36

JOHN FERGUSON ÉTAIT UN DES JOUEURS LES PLUS CRAINTS DE LA LIGUE, CONSERVANT LE TITRE JUSQU'À SA RETRAITE DU HOCKEY.

Douze secondes après le début de son premier match dans la LNH, John Ferguson avait déjà mérité une première punition majeure pour s'être battu. Lorsque la sirène s’est fait entendre au terme de la partie, il avait ajouté deux buts et une passe à ses statistiques.

L'ayant inséré dans leur formation pour entamer la saison 1963-1964, les Canadiens espéraient que la recrue de 25 ans allait ajouter une bonne dose de robustesse à l'équipe. Il n'a pas déçu. Deuxième au scrutin visant à choisir la recrue de l'année, le patineur de 5'11'' et 190 livres a fait rapidement savoir qu'il y avait un nouveau shérif en ville.

Il ne serait désormais plus question pour les adversaires du Tricolore d'abuser de ses vedettes. John Bowie Ferguson est rapidement devenu l'homme le plus craint de la ligue, conservant le titre jusqu'à sa retraite, huit ans plus tard. « Fergy » n'avait qu'un but sur la patinoire, aider les Canadiens de Montréal à remporter la victoire.

Plusieurs joueurs ont prétendu qu'ils seraient prêts à défoncer un mur pour le bien de leur équipe. Dans le cas de John Ferguson, c'était à peine exagéré. Fort, talentueux, fougueux et bagarreur, Ferguson donnait toujours son maximum, et s'attendait à la même chose de la part de ses coéquipiers.

Le hockey était une guerre pour Ferguson. Il utilisait toutes les armes mises à sa disposition pour remporter un match. Doté d'une intensité et d'un talent de pugiliste qui rappelaient Eddie Shore, Ferguson laissait tomber les gants et administrait régulièrement une leçon à ceux qui avaient le malheur de franchir la limite du respectable avec ses coéquipiers.

Il n'était pas non plus inhabituel de le voir prendre les devants, question de prévenir plutôt que de guérir. Pour Fergy, les hostilités ne se limitaient pas à la patinoire. Il sortait d'un restaurant plutôt que de respirer le même air que ses adversaires et traversait la rue plutôt que de les rencontrer sur le trottoir.

D'autres joueurs fraternisaient avec des membres de formations adverses, ne serait-ce que pendant l'entre-saison, mais Ferguson s'y refusait catégoriquement. Sa réputation de pugiliste le précédant, Ferguson pouvait également se démarquer lorsqu'il choisissait de conserver ses gants.

Évoluant au sein d'une équipe qui regorgeait de marqueurs naturels, il représentait lui-même une menace offensive. Il a terminé parmi les 10 meilleurs pointeurs de l'équipe lors de chacune de ses saisons avec les Canadiens, se hissant parmi les cinq premiers à quatre occasions.

Ferguson a marqué 29 buts en 1968-1969, une campagne au cours de laquelle il a récolté un sommet en carrière de 185 minutes de punition et a marqué le but qui procurait la coupe Stanley à l’équipe.

Le jeu robuste de Ferguson fut un élément important dans la conquête de cinq coupes Stanley par les Canadiens entre 1965 et 1971, une époque qui marqua le retour du Tricolore parmi l'élite de la ligue.

Ferguson s'est retiré suite à la parade des champions en 1971 et était le deuxième homme aux commandes dans la hiérarchie d'Équipe Canada lors de la Série du siècle face aux Soviétiques en 1972.

Quelques membres de la formation partageaient sa philosophie qui consistait à gagner à tout prix. Sans l'aspect physique de leur jeu, l'issue de la série aurait fort bien pu être différente. Ferguson a effectué un retour dans la LNH durant la saison 1975-1976.

Nommé directeur général des Rangers, il a occupé également les fonctions d'entraîneur-chef pendant un an et demi, puis a été ensuite directeur-gérant des Jets de Winnipeg pendant une décennie. Son fils John Jr, un choix au repêchage des Canadiens, a évolué pendant quatre saisons dans la LAH et a été le directeur général des Maple Leafs de Toronto de 2003 à 2008.