John McCormack attire l’attention des dépisteurs alors qu’il se trouve au collège St.Michael de Toronto et qu’il mène les légendaires Majors de St.Mike à la coupe Memorial de 1945 avec une récolte de 24 points en 14 matchs.

Après avoir participé à quelques matchs avec Toronto les deux années précédentes, McCormack paraphe finalement un contrat à la mi-saison 1949-1950, jouant les 34 derniers matchs au calendrier des Leafs.

Grand, mince et ayant une des plus longue portée de la LNH, McCormack, surnommé «Goose» et un Maple Leafs jusqu’à la fin de 1950-1951, où il décide de se marier durant la saison de hockey. Renvoyé dans les ligues mineures pour un tel comportement, McCormack devient un membre des Canadiens de Montréal durant la saison morte.

Joueur de centre de troisième ligne sur lequel il est possible de compter et très efficace en désavantage numérique, le nouveau venu montre vitesse, positionnement et anticipation, préférant utiliser son cerveau plutôt que ses poings. Il fait de l’ombre aux meilleurs joueurs de centre de la LNH durant les trois saisons suivantes, les neutralisants efficacement.

Gentilhomme, malgré qu’il ait à affronter des joueurs qui le sont beaucoup moins, McCormack visite le cachot pour un total de seulement 25 minutes en 186 matchs dans l’uniforme des Canadiens, alors qu’il obtient une moyenne de dix points par saison.

Suite à son départ de Toronto, les Leafs ajoutent son nom sur la coupe Stanley en 1951. Son nom est gravé sur la coupe une deuxième fois au printemps 1953, faisant de McCormack un des rares joueurs à avoir gagné en tant que Canadiens et que Maple Leafs.

Réclamé par Chicago au repêchage intraligue de 1954, McCormack joue ses derniers matchs dans la LNH avec les Blackhawks en 1954-1955. Il est échangé à Détroit dans une transaction impliquant huit joueurs, mais il ne porte jamais l’uniforme des Red Wings, prenant sa retraite après une saison avec les Flyers d’Edmonton de la WHL.