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Joueurs

KEN REARDON (1940-1950)

Ken
Reardon

1952-1963
Position D
Lance G
Poids 180lbs
Taille 5'10"
Date de naissance 1er avril 1921
Lieu de naissance Winnipeg, MB, CAN
Saisons - MTL 7
Statistiques
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 341 26 96 122 0 604
1940-1941 34 2 8 10 0 41
1941-1942 41 3 12 15 0 93
1945-1946 43 5 4 9 0 45
1946-1947 52 5 17 22 0 84
1947-1948 58 7 15 22 0 129
1948-1949 46 3 13 16 0 103
1949-1950 67 1 27 28 0 109
SAISON
SAISON
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
+/- Plus/Moins - Différentiel total affiché par le joueur
PUN Minutes de pénalité - Nombre total de minutes de pénalité récoltées par le joueur
TOTAUX 31 2 5 7 0 62
1940-1941 3 0 0 0 0 4
1941-1942 3 0 0 0 0 4
1945-1946 9 1 1 2 0 4
1946-1947 7 1 2 3 0 20
1948-1949 7 0 0 0 0 18
1949-1950 2 0 2 2 0 12

LE DÉFENSEUR KEN REARDON ÉTAIT UN PUGILISTE CRAINT À TRAVERS LA LNH.

Solide, fort et déterminé, Ken Reardon, natif de Winnipeg, faisait partie de la demi-douzaine de recrues en uniforme sous les ordres du nouvel entraîneur-chef Dick Irvin lors du match d’ouverture de la saison 1940-1941. La relation de l’arrière de cinq pieds, dix pouces, 180 livres avec les Canadiens de Montréal allait se prolonger pour le quart de siècle à venir.

Pendant sept saisons dans la LNH, toutes passées avec Montréal, Reardon était l’un des compétiteurs les plus féroces de la ligue et un défenseur inébranlable qui était prêt à aller jusqu’au bout pour aider son équipe à l’emporter. Bien qu’il n’ait jamais été un patineur rapide ou élégant, Reardon savait que la distance la plus courte entre deux points est la ligne droite. Capable d’anticiper le jeu, il s’organisait généralement pour être au bon endroit au bon moment, en créant souvent un impact significatif au bout du compte.

Un habitué des mises en échec dévastatrices et l’un des hommes les plus forts sur la glace, Reardon s’est forgé la réputation d’un joueur à éviter. Il y avait un prix à payer pour pénétrer sur son territoire et très peu d’intrus s’en sont tirés sans régler la facture. Aussi utile une fois les gants jetés qu’il l’était quand il agrippait fermement son bâton, Reardon jouait le rôle du policier battu quand les choses devenaient hors de contrôle.

Ses tentatives de médiation devenaient largement déplaisantes pour les officiels et Reardon était habituellement parmi les meneurs du circuit au chapitre des minutes de pénalité. Même quand il transportait la rondelle, Reardon constituait un danger pour ses adversaires lui qui, fréquemment, préférait foncer droit sur eux que de les contourner quand il menait des poussées offensives en dehors de la zone montréalaise.

Le frère de Reardon, Terry, était l’un de ses coéquipiers pendant la saison 1941-1942. À la fin de celle-ci, Reardon est devenu l’un des premiers joueurs de la LNH à s’enrôler pour la Seconde Guerre mondiale. Pendant son service avec le RCAF, Reardon jouait pour une équipe militaire d’Ottawa avant d’être envoyé en Europe. Même outre-mer, il s’organisait pour enfiler les patins de temps en temps.

De retour à la vie civile, Reardon a rapidement retrouvé le chemin du Forum. Le numéro 4 qu’il avait porté avant son service militaire n’était plus disponible lors de son retour. Reardon s’est vu assigner le numéro 17, l’arborant pour le reste de sa carrière. Avec le retour à la ligne bleue de Reardon, aussi efficace que jamais, le Canadien a tout raflé au printemps de 1946 et le défenseur a vu son nom être gravé sur la coupe Stanley pour la seule fois de sa carrière.

Encore jeune, Reardon s’est retiré à 30 ans, victime de ses nombreuses années de jeu robuste et des inévitables blessures encourues après avoir joué au hockey de la façon dont il l’a fait. Il est resté dans l’organisation des Canadiens pour les 15 années suivantes.

Reardon a grimpé les échelons de l’échelle administrative, devenant éventuellement un des vice-présidents de l’équipe. Il a débuté en tant que dépisteur, dénichant des jeunes joueurs prometteurs et a émergé des rangs, devenant le bras droit de Frank J. Selke. Reardon négociait des contrats, signait des joueurs et dirigeait les équipes mineures affiliées au système montréalais étendu.

Familier avec les procédures disciplinaires, il a représenté Maurice «Rocket» Richard dans de nombreuses audiences devant le président de la LNH Clarence Campbell.

Ken Reardon a quitté l’organisation en 1964. Féroce compétiteur, joueur d’équipe dédié et prototype du «policier» propre au hockey, il est, depuis 1966, un membre honorifique du Temple de la renommée du hockey.