TRÈS RAPIDE ET INTELLIGENT AVEC LA RONDELLE, VALERI BURE A LAISSÉ SA MARQUE AU SEIN DU TRIO DES « SCHTROUMPFS ».

Les statistiques de Valeri Bure ne sont peut-être pas aussi reluisantes que celles de son frère aîné Pavel, mais l'ailier droit a tout de même connu de beaux moments dans l'uniforme bleu, blanc et rouge. Avec sa vitesse et ses mains habiles, le joueur natif de Moscou a toujours été une menace en territoire offensif, pouvant préparer et terminer les attaques avec la même habileté.

Bure s'est amené en Amérique du Nord en 1991 pour s'aligner avec les Chiefs de Spokane de la Ligue de l'ouest. Après trois saisons, au cours desquelles il a récolté 298 points et participer à deux reprises aux championnats juniors avec l'équipe russe, Bure a joint les Canadiens de Fredericton en 1994-1995.

Après un début de saison prometteur à Fredericton, Bure a terminé la saison à Montréal, disputant 24 parties. À sa première saison complète avec le Tricolore, Bure a inscrit 22 buts et 20 mentions d'aide en 77 matchs. Fort de cette saison encourageante, l'ailier russe a entamé la campagne suivante plein d'espoir. Toutefois, les blessures l'ont ralenti dès l'automne et Bure n'a pu reprendre le rythme à temps.

La saison suivante, sous la férule d'Alain Vigneault, Bure a connu un bon départ. Toutefois, après 50 parties, il a été échangé aux Flames de Calgary en retour de Jonas Hoglund et Zarley Zalapski.

En 215 matchs avec le Tricolore, il a inscrit 46 buts et 64 passes pour 110 points. Les partisans de l’équipe se rappelleront assurément que Bure, (5 pieds et 10 pouces) était l’un des membres du trio des « Schtroumpfs » en compagnie de Saku Koivu, (5 pieds 10 pouces) et Oleg Petrov (5 pieds 9 pouces) à une époque où les joueurs imposants physiquement étaient nombreux.

Bure a par la suite porté l'uniforme des Panthers de la Floride, des Blues de St-Louis et des Stars de Dallas. En 2005, il a signé un contrat avec les Kings de Los Angeles, mais avant même de disputer une rencontre, Bure a subi une opération importante au dos le forçant à se retirer de la compétition.