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LA SAISON RÉGULIÈRE

Forts de deux coupes Stanley consécutives, les Canadiens débutent la saison 1931-1932 avec confiance et alignent régulièrement les victoires dès le début des hostilités. La troupe de Cecil Hart connaît toutefois des relâchements occasionnels et encaisse des défaites par des marques de 7 à 1 à deux reprises et de 5 à 0 en première portion de calendrier.

Tout comme lors de la saison précédente, le premier trio de l’équipe fait des flammèches.

Le centre Howie Morenz mène le bal avec une récolte de 49 points en 48 matchs, dont 24 buts, tandis que ses ailiers Aurèle Joliat et Johnny Gagnon ajoutent respectivement 39 et 37 points à leur fiche personnelle. Le joueur vedette termine la saison au troisième rang des marqueurs de la ligue et met la main sur un deuxième trophée Hart de suite.

Les Canadiens offrent leurs meilleures performances en deuxième moitié de saison et en profitent pour remporter le titre de la division canadienne pour une quatrième fois en cinq ans grâce à une fiche de 25 victoires, 16 défaites et 7 verdicts nuls. Une solide prestation qui leur vaut du même coup le premier échelon de la ligue.

Lors des 20 dernières rencontres de la saison, les Canadiens l’emportent à 14 reprises et ne subissent que 3 défaites. Morenz connaît une fin de saison à couper le souffle avec des récoltes de quatre points à chacun des trois derniers matchs. Il complète la saison avec 341 points en carrière et dépasse Cy Denneny lors de l’avant-dernière rencontre au sommet des pointeurs de l’histoire de la ligue.

Si Morenz a son mot à dire dans les succès des Canadiens, le gardien George Hainsworth aussi. Enregistrant les jeux blancs à un rythme effréné depuis son arrivée avec les Canadiens en 1926, Hainsworth signe le 10 décembre son 64e blanchissage en carrière pour prendre seul le premier rang à ce chapitre dans l’histoire du circuit devant l’ex-gardien des Sénateurs Alex Connell.