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LA SAISON RÉGULIÈRE

NH depuis ses débuts en 1917, laisse derrière lui sept coupes Stanley remportées à titre d’entraîneur et de directeur général, dont deux avec les Canadiens.

C’est Frank Selke, libéré par Toronto, qui prend les rênes de la formation. À Montréal, Selke bâtira la plus grande dynastie de l’histoire du hockey à la fin des années 1950.

Même avec les succès des Canadiens sur la patinoire, l’équipe éprouve des difficultés financières et Selke prend les choses en main. Le nouveau directeur général vend les droits de plusieurs de ses joueurs aux autres équipes du circuit tout en conservant le noyau de sa formation pour ainsi demeurer compétitif.

Le gardien Paul Bibeault figure parmi les joueurs dont les droits sont vendus aux Blackhawks de Chicago.

La décision de Selke de conserver ses joueurs d’impact porte fruit. Bill Durnan remporte 34 victoires, signe quatre jeux blancs et met la main sur un quatrième trophée Vézina consécutif, battant ainsi le record de trois établi par George Hainsworth.

Après une saison de 27 buts en 1945-1946, Maurice Richard retrouve sa touche et en enfile 45 en 60 matchs. Ses 71 points lui procurent non seulement le second rang des meilleurs pointeurs de la ligue, un maigre point derrière Max Bentley des Blackhawks, mais aussi le trophée Hart.

Pour une quatrième saison consécutive, les Canadiens terminent premiers de la LNH avec une récolte de 78 points. Bien que leur production offensive diminue par rapport aux années précédentes, ils demeurent l’équipe qui accorde le moins de buts par match avec 138 en 60 rencontres. L’excellente moyenne de buts alloués de Bill Durnan (2,30 par match) est un exemple probant du jeu défensif efficace de la formation.