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LA SAISON RÉGULIÈRE

Tout comme l’année précédente, ce sont les blessures qui marquent la saison 1948-1949 des Canadiens.

Elmer Lach connaît un autre bon début de campagne avec une récolte de 29 points en 36 matchs avant de se fracturer la mâchoire lors d’une collision avec le défenseur Bob Goldman des Maple Leafs de Toronto. La brigade défensive montréalaise subit un dur coup lorsqu’Émile Bouchard se blesse à un genou.

Maurice Richard, qui se retrouve sans ses anciens complices Elmer Lach et Toe Blake, amasse 38 points en 59 matchs, dont 20 buts. Toutefois, cela permet l’émergence de Billy Reay, qui récolte de 22 buts et 23 aides en 60 rencontres, un bond intéressant de 25 points par rapport à la saison précédente.

Le gardien Bill Durnan s’assure toutefois que le scénario de l’année dernière ne se répète pas et amasse 28 victoires, dont dix par jeu blanc, un sommet personnel. Durnan connaît une séquence extraordinaire dans le dernier droit de la saison avec une fiche de 7-1-2 et cinq blanchissages, dont quatre consécutifs entre le 26 février et le 6 mars 1949. L’adversaire met 309 minutes et 21 secondes avant de le déjouer et ainsi mettre fin à sa séquence sans accorder de but.

Les prouesses de Durnan permettent non seulement aux Canadiens de se qualifier pour les séries éliminatoires, mais lui procurent son cinquième trophée Vézina en six ans.

Les Canadiens connaissent cependant encore des difficultés à trouver le fond du filet, mais l’effort défensif est payant comme en témoignent les 126 buts alloués par l’équipe en 60 parties, le plus bas total du circuit.