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LA SAISON RÉGULIÈRE

Au sein d’une équipe remplie de futurs membres du Temple de la renommée, l’histoire à suivre en 1959-1960 chez les Canadiens de Montréal est la course de Bernard Geoffrion pour l’obtention du trophée Art-Ross et sa poursuite de record de la LNH pour le nombre de points en une saison, qui le mènera à l’obtention du trophée Hart à titre de joueur par excellence du circuit.

Après une longue course, « Boom Boom » réussit finalement à égaler la marque du « Rocket » avec deux matchs à jouer, mais il n’est pas en mesure de la dépasser. Sa saison se solde avec une récolte de 95 points, bonne pour le premier rang dans la ligue. Il devient aussi le deuxième joueur dans l’histoire de la LNH à inscrire 50 buts en une saison.

Jean Béliveau est le deuxième marqueur de la LNH avec 90 points, établissant notamment une nouvelle marque de la LNH avec 58 passes. Béliveau et Geoffrion sont chacun nommés au sein de la première équipe d’étoiles de la LNH, tandis que Dickie Moore, qui a connu une saison de 35 buts, et Henri Richard sont élus au sein de la deuxième équipe d’étoiles.

Meilleure équipe à l’attaque pour une huitième saison de suite, les Canadiens chutent au troisième rang au chapitre des buts alloués. Le gardien Charlie Hodge remplace Jacques Plante, blessé à un genou, disputant 30 matchs pour terminer en tête de la LNH avec une moyenne de buts alloués de 2,47.

À sa deuxième saison avec l’équipe, l’ailier droit Bill Hicke inscrit 18 buts, soit un de moins que Maurice Richard la saison précédente.

Jean-Claude Tremblay, un défenseur intelligent qui joue avec style et efficacité sans avoir à effectuer trop de contacts physiques, passe 29 matchs avec le grand club, démontrant qu’il est prêt à faire le saut dans la LNH.

Une fois la saison régulière terminée, les Canadiens sont à nouveau en tête du classement général, deux points devant les Maple Leafs de Toronto, une formation qui s’est grandement améliorée.