NHL Network
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season card
Entraîneur
Capitaine
 
east
ÉQUIPE
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par l'èquipe
V Victoires - Nombre total de matchs remportés par l'équipe
D Défaites - Nombre total de défaites subies par l'équipe en temps réglementaire
N Matchs nuls - Nombre total de matchs de l'équipe qui se sont terminés par un pointage nul
PTS Points - Nombre total de points récoltés par l'équipe en fonction des victoires, défaites, nulles, défaites en prolongation et en fusillade
BP Buts pour - Nombre total de buts inscrits par l'équipe
BC Buts contre - Nombre total de buts accordés par l'équipe
Blackhawks de Chicago 76 45 22 9 99 250 170
Bruins de Boston 76 40 17 19 99 277 216
Red Wings de Détroit 76 40 21 15 95 246 199
Rangers de New York 76 38 22 16 92 246 189
Canadiens de Montréal 76 38 22 16 92 244 201
Maple Leafs de Toronto 76 29 34 13 71 222 242
Meneurs de la saison voir les stats complètes
# PATINEURS
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
B Buts - Nombre total de buts inscrits par le joueur
A Aides - Nombre total d'aides récoltées par le joueur
PTS Points - Nombre total de points récoltés par le joueur (Buts + aides)
12 Yvan Cournoyer 72 27 36 63
25 Jacques Lemaire 69 32 28 60
15 Bobby Rousseau 72 24 34 58
24 Michael Redmond 75 27 27 54
16 Henri Richard 62 16 36 52
# GARDIEN #1
MJ Matchs joués - Nombre total de matchs joués par le joueur
FICHE Fiche - Fiche du gardien (V-D-N)
BL Blanchissages - Nombre de matchs durant lesquels le gardien n'a accordé aucun but
MOY Moyenne de buts alloués - Moyenne des buts alloués par match par le gardien
1 Rogatien Vachon 64 31-18-12 4 2.63
Résultats de la saison
DATE ÉTRANGER DOMICILE

LA SAISON RÉGULIÈRE

Les Canadiens débutent la saison 1969-1970 avec l’intention de défendre leur titre de champions de la coupe Stanley pour une deuxième année de suite. Le club ne subit aucun revers à ses cinq premiers matchs avec deux victoires et trois matchs nuls.

Le Tricolore aligne les courtes séries de victoires, mais n’arrive pas à prendre véritablement son envol et subit la défaite régulièrement. Tout au long de la saison, les blessures, les dissensions et la malchance empêchent le club de jouer à son plein potentiel.

Des piliers tels que Jean Béliveau, Henri Richard, Jean-Claude Tremblay et John Ferguson, ce dernier à deux reprises et pour de longues périodes, ratent plusieurs parties en raison de blessures, sans oublier Serge Savard qui se fracture la jambe au mois de mars.

S’ajoutent à cela des suspensions à Jacques Laperrière et Ferguson, des problèmes personnels qui affectent le jeu de Dick Duff et une retraite forcée pour Gilles Tremblay qui n’arrive pas à régler son problème d’asthme. Afin de secouer la formation, l’entraîneur Claude Ruel offre sa démission à Sam Pollock au mois de février, mais le directeur-gérant la refuse.

À l’avant-dernier match du calendrier régulier, le Tricolore s’incline 4 à 1 face aux Blackhawks de Chicago. Le seul espoir de prendre part aux série pour Montréal est de devancer les Rangers de New York au 4e rang de la division Est. Deux points en avant des New-Yorkais avec un seul match à jouer, les Canadiens n’ont donc besoin que d’un match nul pour se qualifier, surtout que les Rangers défont facilement Détroit à leur dernier match pour rejoindre le Tricolore.

Avec moins de 10 minutes à jouer lors de cette dernière joute, Claude Ruel vient de voir Chicago inscrire deux buts rapides et prendre les devants 5 à 2. La seule chance qui reste à l’équipe est donc de combler cet écart de trois points.

Dans une initiative désespérée, Ruel décide de retirer Rogatien Vachon du filet au profit d’un sixième attaquant. La stratégie se retourne toutefois contre lui et les Blackhawks enfilent cinq buts consécutifs pour l’emporter 10 à 2.

Les Canadiens terminent ainsi à égalité avec New York au 4e échelon de la division Est, mais inscrivent deux buts en moins. Pour une rare fois dans l’histoire de la ligue, les champions de la coupe Stanley sont exclus des séries la saison suivant leur conquête. Montréal rate ainsi les séries pour la première fois depuis la saison 1947-1948.

C’est Yvan Cournoyer qui s’empare du premier rang des marqueurs de l’équipe en amassant 63 points dont 27 buts.