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LA SAISON RÉGULIÈRE

La perte d’Yvan Cournoyer, de Ken Dryden et de Jacques Lemaire, qui ont chacun annoncé leur retraite au cours de l’été, en plus du départ de l’entraîneur Scott Bowman, qui s’est joint à l’organisation des Sabres de Buffalo, créent un énorme vide dans l’alignement des Canadiens.

Bernard Geoffrion entreprend la saison 1979-1980 derrière le banc, mais il démissionne après 30 matchs et cède sa place à Claude Ruel pour le reste de la saison, tandis que Serge Savard, un de seulement deux joueurs dans la trentaine au sein de l’équipe, devient capitaine.

La ligue aussi est en pleine mutation avec quatre formations survivantes de l’AMH qui se joignent à la LNH pour gonfler les cadres à 21 clubs et créer par le fait même une rivalité immédiate entre les Canadiens et les Nordiques de Québec.

Sur la glace, le Tricolore est toujours une puissance de la ligue à l’attaque avec deux marqueurs de 50 buts, soit Guy Lafleur et Pierre Larouche, tandis que Steve Shutt termine la saison à trois buts du plateau convoité. Leur production, combinée aux 30 buts de Pierre Mondou, maintient les Canadiens près du sommet à ce chapitre dans le circuit.

Larry Robinson prend part à tous les matchs du calendrier régulier sauf huit, tandis que les autres membres du « Big Three », Savard et Guy Lapointe, sont limités à 45 et 46 matchs respectivement.

Rod Langway grimpe rapidement les échelons pour devenir un excellent défenseur dans son territoire. Gaston Gingras dispute sa première saison, pour un total 34 matchs, tandis que le robuste Chris Nilan, originaire de Boston, récolte deux points et 50 minutes de punitions en 15 rencontres.

Michel Larocque, Denis Herron et Richard Sévigny tentent de combler la perte de Dryden devant le filet. Larocque dispute le plus grand nombre de matchs et Herron connaît le plus de succès.

Avec un dossier de 47-20-17 et 107 points, Montréal termine au troisième rang du classement général et remporte le championnat de la division Norris, 33 points devant les Kings au deuxième rang. Lafleur, Robinson et Shutt sont retenus au sein des équipes d’étoiles.