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LA SAISON RÉGULIÈRE

Avant le début du calendrier régulier, Guy Carbonneau et Chris Chelios succèdent à Bob Gainey comme cocapitaines de l’équipe.

Au terme de la campagne précédente, Gainey avait accroché ses patins après 16 saisons avec l’équipe.

En plus de la perte de Gainey, l’équipe doit se débrouiller sans les vétérans défenseurs Rick Green, pour qui l’heure de la retraite a sonné, et Larry Robinson, qui a joint l’organisation des Kings de Los Angeles.

Patrick Roy, lui, est toujours fidèle à son poste et il permet à l’équipe de connaître un bon début de saison dans les circonstances. Stéphane Richer, qui a vu sa production baisser la saison précédente, recommence à marquer des buts de façon régulière.

L’équipe occupe le premier rang de sa division à la fin du mois de novembre, à égalité avec les Sabres de Buffalo.

L’inexpérience à la défensive se fait toutefois sentir à partir de décembre et l’équipe peine à remporter des matchs. Le Tricolore subit quatre défaites de suite entre Noël et le Jour de l’An et dégringole au troisième rang de la division.

Roy se charge toutefois de replacer l’équipe sur la bonne voie. Les 2 et 3 février, il signe deux jeux blancs consécutifs face aux Sabres de Buffalo et aux Whalers de Hartford. Au terme de la saison, Roy remportera un deuxième trophée Vézina consécutif.

Le jour de la Saint-Valentin, face aux Canucks de Vancouver, l’équipe signe un gain de 10 à 1. Le trio composé de Stéphane Richer, Shayne Corson et Brian Skrudland mène la charge et récolte un total de 17 points. Richer termine la rencontre avec sept points, dont deux buts et conclura la saison avec 50 buts pour ainsi rejoindre Guy Lafleur comme le seul autre joueur du Tricolore à avoir connu deux campagnes de 50 buts.

Malgré une fin de saison satisfaisante, Montréal doit se contenter du troisième rang de la Division Adams avec une récolte de 93 points.