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LA SAISON RÉGULIÈRE

Pendant la saison morte, Andy Moog, engagé un an plus tôt, annonce sa retraite. L’équipe se retrouve avec deux jeunes gardiens pour protéger ses filets, Jocelyn Thibault et José Théodore.

Malgré le retour du noyau important de l’équipe pour le début de la saison, les mois d’octobre et de novembre sont difficiles et le jeu inconstant du Tricolore lui coûte cher. Afin d’assurer une présence expérimentée devant le filet, Réjean Houle échange Jocelyn Thibault, qu’il avait obtenu en retour de Patrick Roy, pour faire l’acquisition de Jeff Hackett des Blackhawks de Chicago.

Pour la première fois en plus de 30 ans, le Tricolore subit deux blanchissages consécutifs en novembre. L’équipe éprouvera des difficultés à toucher le fond du filet tout au long de la saison, n’étant pas en mesure de franchir le cap des 200 buts pour la première fois lors d’une saison complète d’au moins 70 matchs depuis 1953-1954.

Le fond du baril est atteint au début décembre alors que l’équipe traverse une séquence de onze matchs sans victoire. À la pause de la période des Fêtes, Montréal occupe le dernier rang de la Division Nord-Est et l’avant-dernier dans l’Association Est avec une fiche de huit victoires, 18 défaites et sept matchs nuls.

Heureusement pour les partisans montréalais, les choses se replacent quelque peu pour l’équipe en janvier et février jusqu’à espérer une place en séries éliminatoires. Mais en mars, deux piliers de l’attaque montréalaise quittent le navire.

D’abord, le 10 mars, Réjean Houle échange Mark Recchi aux Flyers de Philadelphie en retour du jeune attaquant Dainius Zubrus et d’un choix de repêchage. Deux semaines plus tard, le capitaine Vincent Damphousse prend la direction de San Jose en retour de trois choix au repêchage, dont un de première ronde.

Avec le départ de deux de ses trois meilleurs attaquants, l’équipe perd toutes chances de remonter au huitième rang. Les 75 points récoltés au terme du calendrier régulier représentent un des plus faibles totaux du Tricolore en quarante ans.

En mai, après 16 ans de loyaux services, le président Ronald Corey quitte l’organisation. Il est remplacé par Pierre Boivin.