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LA SAISON RÉGULIÈRE

Saku Koivu succède à Vincent Damphousse, échangé en mars la saison dernière, dans le rôle de capitaine de l’équipe. Il est le premier Européen à occuper ce rôle à Montréal.

Cette année-là, il devient le cinquième capitaine du circuit originaire du vieux continent après Alexei Yashin et Daniel Alfredsson à Ottawa, Mats Sundin à Toronto et Jaromir Jagr à Pittsburgh.

La troupe d’Alain Vigneault peine à remporter des matchs en début de saison. La raison est simple, l’attaque montréalaise est anémique. L’équipe occupe le dernier rang du circuit au chapitre des buts marqués.

À l’instar de la saison précédente, l’équipe est très durement affectée par les blessures. À vrai dire, le Tricolore se dirige vers un record de la ligue pour le nombre de matchs ratés par ses joueurs.

Ainsi, coup sur coup, Saku Koivu, Brian Savage, Vladimir Malakhov et Trevor Linden subissent de sérieuses blessures et sont tenus à l’écart du jeu pour une longue période.

À la mi-saison, le Tricolore occupe le douzième rang dans l’Est et on voit poindre à l’horizon la possibilité d’un deuxième printemps sans hockey à Montréal. Un peu à l’image de sa saison, l’équipe est prise dans une importante tempête de neige après un match à Raleigh face aux Hurricanes à la fin janvier. L’équipe ne peut quitter la Caroline du Nord et doit remettre la rencontre du 27 janvier face aux Bruins de Boston.

Le 29 janvier au Centre Bell, un grave incident survient lors d’un match face aux Flyers de Philadelphie. Trent McLeary est atteint de plein fouet à la gorge par un lancer frappé du défenseur Chris Therrien. Sans l’intervention du médecin David Mulder et des ambulanciers sur place, McLeary y aurait laissé la vie.

La deuxième moitié de saison est à l’opposé de la première. Malgré les nombreuses blessures qui l’affligent, l’équipe connaît ses meilleurs moments de la saison en février et en mars. À la mi-mars, le Tricolore occupe le huitième rang dans l’Est.

Malheureusement, l’équipe ne peut maintenir la cadence jusqu’à la fin et termine la saison à deux points des Sabres et du huitième rang. Le Tricolore est exclu des séries éliminatoires et son meilleur marqueur ne franchit pas le cap des 50 points pour une deuxième saison de suite.

Le 27 mai, les partisans, mais également la population québécoise est en deuil. Maurice Richard s’éteint à l’âge de 78 ans des suites d’un cancer. Quelques jours plus tard, plus de 100 000 personnes lui rendent un dernier hommage au Centre Molson.